Batailles de la Marne |
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6 au 9 SEPTEMBRE 1914 Le 27 août 1914, Moltke fixe
les axes de progression de ses troupes victorieuses. Kluck(I ère armée) se dirige
à l’ouest de l’Oise, Bülow(II ème armée) pousse sur Paris entre Fère et Laon,
les trois autres armées en direction de Château-Thierry, Epernay, Vitry. Le 30 août, Joffre ordonne aux
troupes françaises un repli général vers la Seine. Le 1er septembre, les reconnaissances
aériennes françaises indiquent que les colonnes ennemies infléchissent leur
progression vers le sud-est après avoir franchi l’Oise à Compiègne. Le 4 septembre, les cavaliers
français constatent que la route Senlis-Paris est vide, tandis que celles
vers Crépy en Valois et Nanteuil le Haudoin sont encombrées de troupes. Kluck
a donc abandonné la route de Paris vers l’ouest et se dirige vers l’est à la
poursuite de l’armée Lanrezac que Moltke a cru en déroute. Kluck se dirige
donc vers l’Ourcq et la Marne pour couper la retraite de Lanrezac et présente
ainsi le flanc à la VI ème armée de Maunoury. La bataille qui se déclenche
le 6 septembre, se déroule dans les vallées de la Marne, Ourcq, Grand et
Petit Morin, Saulx et Ornain le long d’un front de 250 kilomètres. A l’ouest, l’action est
conduite par Maunoury, French et Franchet d’Esperey contre les I ère et II
ème armées allemandes ; à l’est, Sarrail passe à l’offensive contre le
flanc gauche de l’armée allemande ; au centre, Foch et De Langle de
Carry résistent à la IIIème armée allemande sur un front de 100 kilomètres. En Lorraine, le Prince Ruprecht
de Bavière se brise sur les armées de Castelnau et Dubail. Le 5 septembre, Kluck progresse
vers le Grand Morin mais Molke lui ordonne de repasser au nord de la Marne
car Maunoury a lancé une attaque contre son 4ème corps de réserve,
l’aile droite du dispositif allemand risque d’être prise dans une nasse. Le 6 septembre, Kluck rappelle
sur l’Ourcq les 2ème et 4ème corps qui faisaient face
aux anglais de French. Le 7, il ordonne aux 3ème et 9ème
corps isolés au sud de la marne de rejoindre la I ère armée sur l’Ourcq. Pendant ce temps, Galliéni
renforce la I ère armée de Maunoury avec toutes les troupes disponibles
acheminées en « taxis ». Kluck creuse une brèche de 30
kilomètres entre son armée et la II ème de Bülow, en retirant du sud ses deux
derniers corps d’armée. French et Franchet d’Esperey s’y engouffrent et
bordent le petit Morin entre Montmirail et La Ferté-sous-Jouarre. Bülow
résistent aux attaques de la IX ème armée de Foch ; les Français
défendent avec acharnement les crêtes du Mont-Aout et de Mondement qui ouvrent sur les marais de Saint-Gond. Le 9 septembre, Franchet
d’Esperey franchit la Marne à Château-Thierry, suivi par les Anglais. Pour les Allemands, le
tableau est sombre : -
La V ème armée du Kronprinz est stoppée à Verdun -
La VI ème de Ruprecht est arrêtée à Nancy et Epinal -
La II ème de Bülow doit se replier derrière la Marne -
Pour les Français, ces combats sont une victoire, l’élan allemand est
interrompu mais l’armée allemande n’est pas détruite. La guerre des tranchées
peut commencer 18
JUILLET 1918 Les dernières offensives allemandes
du printemps et de l’été 1918 ont eu des résultats très limités et des pertes
sévères pour leur armée grâce à l’appui des troupes américaines, à la
résistance acharnée des Français et des Italiens, et à la supériorité alliée
en matériel(canons, chars, avions ). Désormais, l’initiative appartient à
Foch. La bataille commence le 18 juillet en
direction de Fère en Tadernois. Protégées par un feu roulant de 2000
pièces, 18 divisions d’infanterie (13 françaises et 5 américaines) partent à
l’attaque. Le corps d’armée Ligett est en ligne ; 2 divisions
américaines et une marocaine sont en tête. Mangin avec le soutien de la VI
ème armée Degoutte, attaque vers l’est la poche allemande de la Marne. Les troupes bénéficient du soutien de
496 chars d’assaut et de toute l’aviation. Les armées du Kronprinz impérial
reculent sur Ouchy le Château. Les IV ème, V ème et IX ème armées alliées
attaquent à leur tour et immobilisent l’ennemi sur la Marne. Foch envoie 7
divisions nouvelles dont 2 britanniques sur le front. Degoutte reprend
Château-Thierry. Malgré l’envoi de la IX ème armée
de Von Eben en secours, les Allemands ne contiennent pas la poussée de Mangin
et Degoutte sur Fère en Tardenois. Ludendorf est contraint de reculer
jusqu’à son point de départ, le Chemin des Dames. La deuxième victoire de la Marne a sauvé Paris, Foch et Mangin sont les vainqueurs de ces journées, ainsi que Pershing dont les unités ont contribué à ce succès. |
MONDEMENT |
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LE BOIS BELLEAU |
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Avec
la participation de Monsieur Jean-Luc JALABERT
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La fontaine bouledogue à Belleau symbole des marines « L E 6 juin 1918, le corps des
marines a perdu plus d'hommes en une journée qu'il n'en n'avait perdu depuis sa
création. » De cette bataille du Bois Belleau (Aisne) est née la renommée du
« US marines corps ». Plus de 5.000 marines y sont morts sous le feu nourri
de l'artillerie allemande. Publié dans l’Union le mardi 04 septembre
2007
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VILLEROY |
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