VESTIGES 1914 1918

 

Accueil

Yser/Flandres

Artois

Somme

Oise

Aisne Chemin des Dames

Batailles de la Marne

Champagne

Argonne

Vauquois

Verdun

Les Eparges

Saint_Mihiel

Vosges/Alsace

Pertes

Nos Aïeux

Sources

Liens

Hier Aujourd’hui

Régiments

Monuments

Cartes/Lieux

Nouveautés

 

 

Messagerie

 

 

 

 

6 au 9 SEPTEMBRE 1914

 

               Le 27 août 1914, Moltke fixe les axes de progression de ses troupes victorieuses. Kluck(I ère armée) se dirige à l’ouest de l’Oise, Bülow(II ème armée) pousse sur Paris entre Fère et Laon, les trois autres armées en direction de Château-Thierry, Epernay, Vitry.

              Le 30 août, Joffre ordonne aux troupes françaises un repli général vers la Seine.

               Le 1er septembre, les reconnaissances aériennes françaises indiquent que les colonnes ennemies infléchissent leur progression vers le sud-est après avoir franchi l’Oise à Compiègne.

               Le 4 septembre, les cavaliers français constatent que la route Senlis-Paris est vide, tandis que celles vers Crépy en Valois et Nanteuil le Haudoin sont encombrées de troupes. Kluck a donc abandonné la route de Paris vers l’ouest et se dirige vers l’est à la poursuite de l’armée Lanrezac que Moltke a cru en déroute. Kluck se dirige donc vers l’Ourcq et la Marne pour couper la retraite de Lanrezac et présente ainsi le flanc à la VI ème armée de Maunoury.

                La bataille qui se déclenche le 6 septembre, se déroule dans les vallées de la Marne, Ourcq, Grand et Petit Morin, Saulx et Ornain le long d’un front de 250 kilomètres.

               A l’ouest, l’action est conduite par Maunoury, French et Franchet d’Esperey contre les I ère et II ème armées allemandes ; à l’est, Sarrail passe à l’offensive contre le flanc gauche de l’armée allemande ; au centre, Foch et De Langle de Carry résistent à la IIIème armée allemande sur un front de 100 kilomètres.

             En Lorraine, le Prince Ruprecht de Bavière se brise sur les armées de Castelnau et Dubail.

           Le 5 septembre, Kluck progresse vers le Grand Morin mais Molke lui ordonne de repasser au nord de la Marne car Maunoury a lancé une attaque contre son 4ème corps de réserve, l’aile droite du dispositif allemand risque d’être  prise dans une nasse.

           Le 6 septembre, Kluck rappelle sur l’Ourcq les 2ème et 4ème corps qui faisaient face aux anglais de French. Le 7, il ordonne aux 3ème et 9ème corps isolés au sud de la marne de rejoindre la I ère armée sur l’Ourcq.

           Pendant ce temps, Galliéni renforce la I ère armée de Maunoury avec toutes les troupes disponibles acheminées en « taxis ».

           Kluck creuse une brèche de 30 kilomètres entre son armée et la II ème de Bülow, en retirant du sud ses deux derniers corps d’armée. French et Franchet d’Esperey s’y engouffrent et bordent le petit Morin entre Montmirail et La Ferté-sous-Jouarre. Bülow résistent aux attaques de la IX ème armée de Foch ; les Français défendent avec acharnement les crêtes du Mont-Aout et de Mondement  qui ouvrent sur les marais de Saint-Gond.

              Le 9 septembre, Franchet d’Esperey franchit la Marne à Château-Thierry,  suivi par les Anglais.

               Pour les Allemands, le tableau est sombre :

-         La V ème armée du Kronprinz est stoppée à Verdun

-         La VI ème de Ruprecht est arrêtée à Nancy et Epinal

-         La II ème de Bülow doit se replier derrière la Marne

-         Pour les Français, ces combats sont une victoire, l’élan allemand est interrompu mais l’armée allemande n’est pas détruite. La guerre des tranchées peut commencer

 

 

                                    18 JUILLET 1918

 

        Les dernières offensives allemandes du printemps et de l’été 1918 ont eu des résultats très limités et des pertes sévères pour leur armée grâce à l’appui des troupes américaines, à la résistance acharnée des Français et des Italiens, et à la supériorité alliée en matériel(canons, chars, avions ). Désormais, l’initiative appartient à Foch.

       La bataille commence le 18 juillet en direction de Fère en Tadernois.

       Protégées par un feu roulant de 2000 pièces, 18 divisions d’infanterie (13 françaises et 5 américaines) partent à l’attaque. Le corps d’armée Ligett est en ligne ; 2 divisions américaines et une marocaine sont en tête. Mangin avec le soutien de la VI ème armée Degoutte, attaque vers l’est la poche allemande de la Marne.

       Les troupes bénéficient du soutien de 496 chars d’assaut et de toute l’aviation. Les armées du Kronprinz impérial reculent sur Ouchy le Château. Les IV ème, V ème et IX ème armées alliées attaquent à leur tour et immobilisent l’ennemi sur la Marne. Foch envoie 7 divisions nouvelles dont 2 britanniques sur le front. Degoutte reprend Château-Thierry.

         Malgré l’envoi de la IX ème armée de Von Eben en secours, les Allemands ne contiennent pas la poussée de Mangin et Degoutte sur Fère en Tardenois.

        Ludendorf est contraint de reculer jusqu’à son point de départ, le Chemin des Dames.

        La deuxième victoire de la Marne a sauvé Paris, Foch et Mangin sont les vainqueurs de ces journées, ainsi que Pershing dont les unités ont contribué à ce succès. 

 

 

 

MONDEMENT

 

ACCES

 

Plan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE BOIS BELLEAU

 

ACCES

 

Plan

 

Avec la participation de Monsieur Jean-Luc JALABERT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La fontaine bouledogue à Belleau symbole des marines

 

 

« L E 6 juin 1918, le corps des marines a perdu plus d'hommes en une journée qu'il n'en n'avait perdu depuis sa création. » De cette bataille du Bois Belleau (Aisne) est née la renommée du « US marines corps ». Plus de 5.000 marines y sont morts sous le feu nourri de l'artillerie allemande.
Aujourd'hui encore, un marine se doit de se rendre au moins une fois dans sa vie au cimetière américain du Bois Belleau. Après le recueillement à la chapelle, il n'a qu'une seule envie : se rendre au « Bulldog fountain ». Un lieu peu connu, que l'office de tourisme de Château-Thierry est bien en peine d'indiquer aux touristes américains.
Cette fontaine en forme de tête de bouledogue est située sur le domaine privé de l'ancien château de Belleau (entièrement détruit pendant la Première Guerre mondiale). Plus précisément, elle trône, dans la cour des anciennes écuries du château à l'ombre d'un immense platane.
« Une année de vie supplémentaire »
David Atkinson, surintendant du cimetière américain, est le seul à avoir les clés du portail à franchir pour se rendre sur les lieux, au centre du petit village de Belleau.
Il explique difficilement comment cette fontaine est dévenue un lieu mythique pour les marines.
« Ils disent que boire une gorgée de l'eau de la fontaine, donne une année de vie supplémentaire. » La légende raconte que les marines qui ont combattu héroïquement dans le bois s'y seraient rafraîchis.
« Tout simplement impossible », confie le surintendant Atkinson. « Les marines n'ont jamais été plus loin que le bois. Ils n'ont jamais pu la voir. »
Cette fontaine est en effet à un kilomètre en contrebas du champ de bataille. Les marines ne sont jamais rentrés dans le village.
D'après les faits historiques, Belleau a été libéré par le 26e régiment d'infanterie de l'armée américaine et non pas par le corps d'élite.
L'explication serait donc ailleurs. « Pendant cette bataille du Bois Belleau, les Allemands ont surnommé les marines : les chiens du diable », raconte le surintendant du cimetière américain. Le hasard a voulu qu'une fontaine à la tête de bouledogue existe au village de Belleau. Entre chien du diable et bouledogue, il n'y avait qu'un pas.
« Les chiens du diable »
Aujourd'hui la race canine est la mascotte officielle du corps des marines.
Quant à savoir quelle est l'influence réelle de la fontaine bouledogue dans l'histoire de ce corps d'armée, le secret reste entier.
Toujours est-il que les marines se pressent pour boire l'eau porte-bonheur.
A chaque cérémonie de commémoration, le passage à la fontaine est devenu un rituel. Ken Miskow, ancien marine basé dans le Pacifique, en vacances avec sa femme et ses enfant en France, s'est déplacé spécialement au cimetière du Bois Belleau. Après s'être recueilli à la chapelle, il a demandé où se trouvait la fontaine « bulldog ».
Arrivé sur les lieux, l'instant est solennel, l'ancien soldat, touche la tête du bouledogue avant de boire une gorgée d'eau qui sort de sa gueule.
Lorsque le surintendant explique que les marines n'ont jamais pu se désaltérer à cette fontaine, l'ancien soldat américain rétorque que « cela reste un mystère non élucidé de cette grande bataille. »
I.D.S

 

Publié dans l’Union le mardi 04 septembre 2007

http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/la-fontaine-bouledogue-a-belleau-symbole-des-marines

 

 

VILLEROY

 

ACCES

 

Plan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut du document