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VESTIGES 1914 1918

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SOMME

 

 

Depuis 1915, Joffre et Haig avaient arrêté leur plan d’offensive sur la Somme, mais devancés par les Allemands à Verdun, les alliés doivent reporter cette offensive à l’été 1916. Le gros des troupes françaises étant retenu à Verdun, l’engagement dans la Somme mènera au combat majoritairement des Britanniques.

 

Le 1er juillet 1916, ils attaquent sur un front de 25 kilomètres entre Beaumont-Hamel et Maricourt vers Bapaume, et les Français sur un front de 10 kilomètres en direction de Péronne.

 

La région sur laquelle s’engagent les 60 divisions est difficile, car la Somme partage le champ de bataille en deux zones. Au nord, le terrain mouvementé est parsemé de nombreux villages ; au sud, le plateau de Santerre constitue un obstacle sérieux. De plus, les Allemands tiennent toutes les positions dominantes.

 

Les divisions françaises sont placées sous la responsabilité du général Fayolle et les troupes anglaises sont commandées par Sir Douglas Haig qui a le renfort des volontaires de Kitchener (Canadiens, Néo-Zélandais, Australiens, Indiens ).

 

La bataille s’ouvre le 24 juin par une intense préparation d’artillerie. Le 1er juillet, les 66 000 fantassins britanniques franchissent les parapets, baïonnette au canon. A La Boisselle, les joueurs de cornemuse  du Tyneside Scottish Battalion accompagnent les fantassins vers des lignes ennemies que tous croient détruites. A Thiépval, les Tommies gravissent les pentes de la colline pour aller occuper des tranchées qu’ils croient abandonnées.

 

Les Allemands, à l’abri dans leurs souterrains fortifiés, sortent, et les Britanniques se couchent par milliers sous le feu des mitrailleuses.

 

Au nord du front, des régiments entiers disparaissent. Sur les 800 Terre-Neuviens de Beaumont-Hamel, 700 tombent en 40 minutes. A Thiépval, la tuerie est effroyable. Néanmoins, le bataillon d’Ulster parvient à s’enfoncer de 3 kilomètres dans les tranchées ennemies ; 5000 hommes sont morts sur cette colline ou s’élève la tour érigée en leur honneur. Une heure après le début de l’attaque, 30 000 hommes sont hors de combat et 100 000 autres sont lancés à l’assaut.

 

Seules quelques positions sont maintenues autour de Gommecourt, Beaumont, Thiépval, Fricourt et Mametz.

 

Au sud de la rivière, le 1er corps colonial et le 35ème corps d’armée s’emparent de Dompierre, Becquincourt, Bussy et Fay. La 6ème armée française occupe Frise, Herbécourt, Assevilers ; la cavalerie patrouille devant Péronne, l’infanterie atteint Biaches et Barleux et la

Légion étrangère s’installe dans Belloy en Santerre.

 

Comme les autres, l’offensive de la Somme va se transformer en bataille d’usure.

 

Les Anglais se reprennent et le 14 juillet,  Rawlinson s’empare sur 4 kilomètres de la 2ème position allemande : Ovillers, La Boisselle, Contalmaison, Longueval sont occupés ; le 20ème CA enlève Hardecourt et rejoint le 1er corps d’armée  colonial devant Cléry sur Somme. Au Bois Delville, attaquent les Sud-Africains( 143 survivants sur 4 000 engagés).

 

Le 20 juillet, Français et Britanniques lancent une nouvelle attaque : on se bat à Guillemont, Cléry, à la ferme forteresse de Hem Monacu.

 

Le 27 juillet, les Australiens prennent Pozières.

 

Falkenhayn envoie 23 divisions allemandes sur la Somme, ce qui paralyse son offensive à Verdun. La 1ère armée allemande de Bulow est rattachée à la 2ème confiée à Von Gallwitz qui dépendront fin août du groupe d’armées du Prince Rupprecht.

 

Les Français du bataillon Frère (1er corps Guillaumat) enlèvent le village de Maurepas le 24 août. Les aviateurs Fonck et Guynemer abattent plus de 100 appareils allemands sur la Somme.

 

Le 31 août, les alliés lancent de nouveau une attaque générale après 3 jours de pilonnage. Bouchavesnes, Combles et Thiépval tombent enfin après 2 mois de combats. Le 15 septembre, les Anglais lancent 48 tanks dans la bataille mais 18 s’enlisent.

 

Chez l’adversaire, Falkkenhayn est remplacé par le tandem Hindenburg- Ludendorf, dont le souci est de préserver le potentiel humain.

 

La lutte se poursuit jusqu’au 15 octobre ; les Anglais occupent les hauteurs de Barlencourt, les Français sont maîtres de Sailly-Saillisel et Saint-Pierre Vaast.

 

En novembre, Haig décide d’arrêter l’offensive, le bilan est monstrueux. Les Allemands y ont vu fondre 40 divisions, mais ce sont les Britanniques qui ont payé le plus lourd tribut : 1 200 000 hommes sont morts ou blessés pour un gain de 200 kilomètres carrés et 25 villages en 5 mois.

 

 

MONUMENT COMMEMORATIF TERRE-NEUVIEN DE BEAUMONT-HAMMEL

Avec la participation de Monsieur Jean-Luc JALABERT

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LA BOISSELLE

 

 

 

 

 

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