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VESTIGES 1914 1918

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CHAMPAGNE

 

            La Champagne est occupée par les Allemands début septembre 1914, mais ceux-ci font retraite après la Marne. L’ennemi s’arrête sur les crêtes et fortifie ses positions, les Français s’installent sur un front qui va de Reims à Vienne la Ville. Les armées s’enterrent.

 

             En septembre 1914, Joffre décide une offensive en Champagne ou le front est tenu par la IVème armée de Langle de Cary. Du 18 au 21 septembre, les Français prennent les villages de Souain et Massiges. A partir du 21 décembre, ils enlèvent des positions fortifiées à l’ouest de Perthes et le fortin de Beauséjour. L’ennemi contre-attaque du 22 au 26.

 

            En janvier 1915, la ligne de front progresse de 2 kilomètres dans la région de Perthes. En février, la lutte est acharnée autour de Souain, Perthes et Massiges ; les Allemands continuent à contre-attaquer au nord de Beauséjour et du Mesnil sans récupérer leurs positions ( combats du 1er corps colonial de Gouraud). Début mars 1915, le Bois Sabot est enlevé. A partir d’avril, les positions se renforcent, les Allemands attaquent cinq fois jusqu’en juin sans succès.

 

           Après un an de combats et la mort de milliers d’hommes, le front n’est ni entamé ni rompu.

 

           Le front allemand au 25 septembre 1915, est une alternance de gros centres fortifiés reliés par des courtines. D’ouest en est, on trouve sur les crêtes crayeuses, l’épine de Vedegrange, la cuvette de Souain, le bois du Trou Bricot, la butte du Mesnil et la Main de Massiges. Ces positions sont renforcées trois kilomètres en arrière par des réseaux cachés à ras de terre (buttes de Souain, de l’arbre 193, de Tahure).

 

          L’offensive française du 25 septembre est précédée d’une préparation d’artillerie de trois jours.

 

Les cantonnements, routes, voies ferrées, ainsi que les premières lignes ennemies sont détruits par les pièces de 75. Le 25 septembre, l’ennemi, surpris, appelle en hâte le 10ème corps revenu de Russie et des bataillons d’Argonne et d’Alsace.

 

            Du côté français, le Général de Castelnau commande les groupes d’armée du centre avec la IIème armée de Pétain à gauche et la IVème de Langle de Cary à droite. L’assaut est donné à 9h15.

 

             Les vagues d’assaut poussent vers l’avant mais buttent sur les défenses de l’épine de Vedegrange. L’avance est rapide à l’ouest de Souain, dépasse la route Souain-Tahure et parvient sur la cote 193. Les Allemands résistent sur la butte du Mesnil mais le 20ème corps parvient à Maisons de Champagne et le 1er corps colonial enlève une grande partie de la Main de Massiges.

 

            Le 28 septembre, après avoir capturé près de 3 000 prisonniers, au Bois Sabot et au Bois du Trou Bricot, aux sommets des cotes 193 et 201, et dans les îlots de résistance de la Main de Massiges, les Français sont devant la 2ème position allemande, de la Ferme de Navarin à la butte de Tahure, contre lesquelles leurs attaquent échouent. Les Allemands sont solidement retranchés et opposent une résistance efficace.

 

            Le 7 octobre 1915, la butte et le village de Tahure sont pris d’assaut. Le 24, la forteresse de la Courtine est enlevée à la grenade. Les Allemands contre-attaquent avec des gaz asphyxiants et reprennent le 31, le sommet de Tahure et quelques tranchées de Massiges.

 

              En janvier 1916, trois divisions allemandes essaient d’enlever les lignes françaises entre la Courtine et le Mont Têtu, mais sont repoussées. Pendant tout l’hiver 1916, les troupes du Général Gouraud aménagent les lignes et en font un des secteurs les plus solides du front. Pendant la bataille de Verdun, le front reste calme.

 

             Une nouvelle attaque française est prévue le 17 avril 1917 après sept jours de bombardement. Huit divisions allemandes et 200 batteries tiennent le front. Les deux groupements français ont pour objectifs le Bois de la Grille, le Mont Blond, Cornillet, le Mont Haut, le Mont sans Nom et Aubérive. Au 21 mai, la ligne de crêtes est tenue, le massif des Monts est pris, la « Bataille des Géants » est une victoire française. Tout l’été, les Français arrêtent les contre-offensives allemandes.

 

             Le front reste agité jusqu’à l’offensive allemande du 15 juillet 1918. Malgré les divisions d’assaut choisies parmi les meilleures d’Allemagne, le commandement français n’est pas surpris. Au soir du 15 juillet, les troupes françaises ont arrêté l’ennemi en perdant 5 000 hommes, les Allemands 40 000.

 

           L’armée Gouraud reprend l’offensive le 26 septembre 1918 avec l’aide des chars. Les Français avancent de cinq kilomètres jusqu’aux hauteurs de Somme-Py et réoccupent la butte de Tahure. Américains et Français progressent dans la vallée de l’Aisne. L’armée Gouraud enlève Somme-Py le 28, progresse de neuf kilomètres le 29 et enlèvent les positions ennemies de la rive droite de l’Aisne le 30.

 

            Le 3 octobre 1918, les 3ème et 11ème corps escaladent le Blanc Mont ou l’Empereur Guillaume avait assisté à l’effondrement de l’armée Von Einem. Le 11 octobre, l’ennemi talonné par la cavalerie française fait retraite. Le 12, les Français entrent dans Vouziers et libèrent trente localités prisonnières depuis 1914.

 

             La IVème armée entre le 8 novembre à Sedan, effaçant « la tache qui depuis quarante-huit ans s’attachait à Sedan » et changeant «  ce souvenir de deuil en nom de gloire ».                   

 

 

TEXTE

La deuxième bataille de Champagne

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SUIPPES

 

 

Avec la participation de Messieurs  Bernard BERTHION Thierry EHRET et Jean-Pierre GARNIER

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Vue panoramique du front

 

 

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OBSERVATOIRE DU MONT SINAI

 

 

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LA MAIN DE MASSIGES

Mise en valeur des tranchées par l’association Main de Massiges

 

 

 

 

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