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VESTIGES 1914 1918

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OISE

 

            Le 24 août 1914, après la bataille des frontières, les armées françaises sont contraintes à un recul général. Avant de reprendre l’offensive, il faut arrêter ou retarder l’ennemi en Picardie, et, en Ile de France à Guise le 29 août.

 

          Le 30 août, les Allemands entrent dans Noyon et Lassigny et dépassent Roye. Après la Bataille de la Marne, l’aile gauche de l’armée française tient la rive droite de l’Oise au nord de Compiègne sans déborder l’aile droite allemande.

 

          Pendant la « Course à la Mer » des deux armées en parallèle, les offensives allemandes continuent contre la IIème armée de Castelnau entre l’Oise et Arras, mais l’ennemi ne progresse que de deux kilomètres à l’ouest de Roye. La guerre de tranchées commence en octobre 1914.

 

          En mars 1917, la région entre Somme et Oise est libérée après trente mois d’occupation allemande et de dévastations. Le 17 mars, la cavalerie pénètre à Lassigny et Roye, le 18, à Noyon ; les nouvelles lignes de front reculent de quarante kilomètres.

 

          Le 21 mars 1918, l’offensive allemande se déclenche entre l’Oise et la Scarpe sur le front britannique. Noyon, Lassigny ne sont plus couverts, les routes vers Compiègne et Paris sont menacées. Des groupements de la IIIème armée d’Humbert ralentissent l’ennemi et organisent la défense. Mais, le 25 mars, Noyon succombe, Lassigny et Roye le 26.L’armée Humbert s’accroche au massif de Thiescourt et au Mont Renaud.

 

          Les Allemands massent trois divisions dans le secteur de Lassigny pour gagner la vallée du Matz. Les Français envoient des troupes depuis Compiègne pour tenir le Plémont, Plessis de Roye, Canny-sur-Matz et le Bois de la Réserve. L’offensive allemande se déclenche le 30 mars, l’ennemi est repoussé et le front stabilisé le 5 avril.

 

          Le 9 juin 1918, un bombardement allemand avec obus toxiques se déclenche sur un front de 40 kilomètres. Von Hutier lance 18 divisions d’Assainviliers aux rives de l’Oise. Le premier objectif est Compiègne, le deuxième Estrées-saint-Denis pour pousser en direction de Paris. A l’est, les Allemands sont contenus au Mont Renaud mais enlèvent la butte de Plémont après quatorze assauts. A l’ouest, ils ne peuvent entrer dans Courcelles-Epayelles.

Au centre, leurs divisions s’enfoncent de neuf kilomètres au-delà de Ressons-sur-Matz. Le 10, ils atteignent la vallée de l’Aronde.

 

          Le 11 juin, le général Mangin avec quatre divisions et des chars d’assaut, ripostent sur le flanc droit. Les français enlèvent les hauteurs de Courcelles au Frestoye, le Bois de Genlis, font 1 000 prisonniers et prennent seize canons. Au nord, l’ennemi est repoussé sur le Matz. Le front se stabilise à dix kilomètres de Compiègne.

 

          La dernière grande offensive allemande a lieu le 15 juillet 1918. La deuxième Bataille de la Marne oblige l’ennemi à se replier.

 

          Le 10 août, Humbert attaque sur un front de Courcelles à l’Oise, dépasse Ressons-sur-Matz et prend le massif de Boulogne-la-Grasse.

 

          Le 15 août, le massif de Thiescourt est totalement pris, l’armée Humbert approche de Lassigny, franchit la Divette et s’empare de Noyon le 29 août. Les Allemands se replient, l’Oise est libérée.

 

LA CARRIERE DES CINQ-PILIERS A DRESLINCOURT

 

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LA CLAIRIERE DE L’ARMISTICE A RETHONDES

 

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